MADAGASCAR DILANN TOURS

MADAGASCAR DILANN TOURS

DEUX-ROUES – RANDONNÉE TANA - MAHAJANGA EN MAXISCOOTER

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Le club Maxiscooter 261 a organisé une grande randonnée depuis Antananarivo pour rallier Mahajanga, le 5 février dernier par la Route nationale 4. Le deuxième trip du genre vers la capitale du Boeny.

La Route nationale 4 demeure la plus prisée des inconditionnels de deux-roues, les membres de Maxiscooter 261 en font partie. Pour débuter de la meilleure des manières cette année 2017, ce club a organisé une grande randonnée vers Mahajanga, le dimanche 5 février dernier. La majorité des membres roule en Yamaha TMax, la référence dans l’univers des maxiscooters. À côté, un autre motard en BMW 1200GS a été également du voyage. Tout ce petit monde s’est bien amusé sur cet axe routier, alternant lignes droites et portions sinueuses, où le trafic est moins dense et les virages sont ouverts pour la plupart.
« Le tronçon de 145 kilomètres entre Antananarivo et Manerinerina fait partie des trajets préférés des passionnés de deux-roues. Du fait de la qualité du bitume, mais également du fait qu’il n’y a pas beaucoup de camions ni de taxis-brousse comme sur la RN2 vers Toamasina et la RN7 vers Antsirabe. Sur les longues lignes droites, le Tmax peut atteindre une vitesse de pointe de 180 kmh. De quoi avoir des sensations incroyables », confie l’un d’entre eux.
La veille de ce trip, les membres de Maxiscooter 261 s’étaient d’abord donné rendez-vous à Arivonimamo, pour une sortie en famille. Histoire de se souhaiter bonne année et bonne route pour ceux qui devaient prendre part à la randonnée Antananarivo-Mahajanga, le lendemain.
Le dimanche matin, le départ a été donné à 7h45. Au programme, six cents kilomètres vers la capitale du Boeny, puis six cents autres kilomètres au retour, quelques jours plus tard.

Assimilation
« Grâce à notre partenariat avec Motul, que je remercie infiniment, nous avons pu entamer l’année 2017 par une randonnée hors des sentiers de la Capitale. Je vous l’avoue, cette sortie de 1 200 kilomètres était plutôt technique, car notre partenariat consistait à tester l’endurance de nos machines par rapport à la chaleur sur les routes nationales hors des Hauts-plateaux. Ce fut également une occasion pour les nouveaux, d’assimiler la conduite hors agglomération », souligne Jean Marc Rajaobelison, président du club.
Une règle s’impose durant ce genre de sortie. Il est impératif d’observer une pause d’une quinzaine de minutes tous les cents kilomètres, afin d’assurer l’éveil de chacun. À 13h entre autres, ils se sont arrêtés au parc national d’Ankarafantsika, pour prendre quelques photos devant le lac et la forêt, tout en admirant le paysage. À 17h15, ils sont entrés dans la ville de Mahajanga pour conclure la première moitié du trip, marquée par l’absence d’incident ou de panne technique. Tout a été nickel. Au final, ils ont mis un peu moins de dix heures pour rallier la Cité des Fleurs.
En 2016 déjà, Maxiscooter 261 avait organisé une première randonnée vers Mahajanga. Très certainement, les membres du club avaient pris beaucoup de plaisir et en redemandaient, d’où le choix de rééditer le trip au début de ce mois. Il faut l’avouer, rouler sur la RN4 avec des TMax 500 ou des TMax 530, c’est certainement du pur bonheur.

 

Un club créé en 2014

« Un premier groupe a été créé en 2014, dénommé Maxiscooter Mada. À partir de cette année, nous avons effectué une sorte de rebranding avec la nouvelle appellation Maxiscooter 261 », explique Jean Marc Rajaobelison, président du club. L’on dénombre une quarantaine de membres, actuellement. Bien évidemment, ils roulent tous sur des scooters de grosses cylindrées, variant de 400cc à 800cc. La grande majorité possède un Yamaha TMax, considéré par beaucoup comme étant le roi des maxiscooters. À côté, les nouveaux passent par une période d’apprentissage, à la suite de leur intégration. Ils sont encadrés afin de les mettre à l’aise dans le groupe et de parfaire leur conduite. Plusieurs projets figurent au calendrier du club, cette année. Maxiscooter 261 sera présent au salon Bikers Show, les 8 et 9 avril prochains, au Palais des Sports et de la culture de Mahamasina. Le club prévoit également l’organisation d’une randonnée vers Hell-Ville (Nosy Be), toujours en collaboration avec Motul, au mois de mai. Et en septembre, il initiera des actions caritatives pour les nécessiteux.

 

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Les membres du bureau de Maxiscooter 261.

 

Le Helix CN250, un précurseur venu des années 80

Le terme « maxiscooter » puise ses origines dans les années 80. L’un des premiers modèles du genre est sorti en 1986. Il s’agit du Helix CN250 de chez Honda. Il est considéré, par les connaisseurs, comme étant le précurseur des maxiscooters modernes de grosses cylindrées. Comme son nom l’indique, cette machine était dotée d’un moteur de 250 cc. Sa transmission, par variation automatique, lui conférait un plaisir de conduite innovant, à l’époque. Pour précision, la transmission d’un scooter est composée d’un variateur à l’avant, d’un embrayage et d’un pont à l’arrière, ainsi que d’une courroie qui relie le variateur à l’embrayage.

 

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Une photo devant le Baobab est incontournable.

 

 

Le TMax, une référence

Le TMax est considéré par beaucoup comme étant le meilleur des maxiscooters. Il a été lancé par Yamaha en 2001, avec un moteur de 500 cc développant 39 ch. En 2012, la cylindrée est passée à 530 cc pour 46 ch. Sa puissance a ravi les passionnés de maxiscooter depuis ses débuts et il continue d’être encore apprécié, aujourd’hui. Outre son bicylindre à fort potentiel, il se démarque également par un châssis plus affuté, offrant une tenue de route remarquable. Sans oublier son design racé et agressif, tout en étant très ergonomique. Certes, il existe d’autres modèles dotés de plus gros moteurs, notamment le GP800 de Gilera. Mais avec ses nombreux atouts dans différents secteurs, le TMax se place encore et toujours sur la plus haute marche, jusqu’à présent.

Jean Marc Rajaobelison – « On dispose de la puissance d’un roadster et de la praticité d’un scooter »

 

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La majorité des membres du club Maxiscooter 261 possède
un TMax.

 

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Le président de Maxiscooter 261 dévoile sa passion pour le TMax.

 D’où est venue votre passion pour les maxiscooters et l’idée de créer le club ?

En 2010, nous étions une bande de copains passionnés de deux-roues. On passait nos weekends libres à organiser des randonnées vers Ampefy, Antsirabe ou encore sur la RN2. En parallèle, j’importais des scooters et des motos de cylindrées moyennes venant d’Asie et d’Europe. Ils répondaient à la demande d’une clientèle plutôt jeune et dont les coûts étaient abordables. Mais la demande a évolué avec un besoin précis dirigé vers les maxiscooters, afin de se déplacer en ville pour les rendez-vous professionnels et pouvoir effectuer de longs trajets avec les grosses cylindrées, le dimanche. Au fur et à mesure, mes clients sont devenus des amis et l’idée de regrouper ce beau petit monde est venue naturellement.

Pourquoi avoir choisi le TMax, sachant qu’il existe plusieurs autres modèles ?
Mon choix s’est porté sur le maxiscooter nippon puisqu’il répond à deux exigences, à savoir la puissance d’un roadster avec la praticité d’un scooter, de par sa variation automatique. J’ai eu l’opportunité de rouler sur toutes les générations de T-Max, depuis le premier modèle à carburateur de 2001, jusqu’au modèle de 2016. Chaque nouvelle version apporte son lot d’évolutions. Le T-Max restera pour moi le maxiscooter de référence et gardera sa réputation : racé, raffiné, compact et toujours aussi excitant.

 

Textes et photos : Haja Lucas Rakotondrazaka

 

http://www.lexpressmada.com/blog/magazine/deux-roues-randonnee%E2%80%88tana-mahajanga%E2%80%88en%E2%80%88maxiscooter/

https://dilanntours-madagascar.blog4ever.com/

 

 

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25/02/2017
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