MADAGASCAR DILANN TOURS

Un lieu de festivités, de rencontres, d’échanges et de découvertes aussi bien culturels qu’artistiques et artisanaux.

Le Village de la Francophonie a ravi le public qui s’y est aventuré le temps d’une semaine.

Ntsoa Randriamifidimanana, mairedu Village de la Francophonie et Michaelle Jean,

secrétaire général de l’OIF inaugurant La place Michaelle Jean au sein du Village.

S’affirmant comme l’élément essentiel, pour ne pas dire focal de cet événement d’envergure internationale qu’a été le XVIè Sommet de la Francophonie à Madagascar, le Village de la Francophonie a été une vitrine sociale, culturelle et économique de la Grande île au sein de la communauté francophone. Avec un programme attrayant et bien chargé, un public de tous âges et de tous horizons s’est plu à assister à de nombreuses représentations artistiques, du 22 au 29 novembre.
Diverses activités et manifestations artistiques et artisanales ont été soigneusement sélectionnées pour satisfaire tout le monde, à l’occasion. Entre autres, des projections vidéo sur écran géant, des shows de slam, en passant par une flopée de concerts et des représentations de danse et théâtre chaque jour, tout a été choisi pour représenter Madagascar, ainsi que la force et la diversité de sa culture. Bien au-delà des prévisions du comité d’organisation des événements au sein du Village, les visiteurs venus en masse ont égayé ses ruelles, notamment durant la fin de semaine.

À l’entrée même du Village de la Francophonie,

ils ont été une bonne vingtaine d’artisans privilégiés à avoir pu faire valoir leurs créations et leurs créativités.

Un kaléidoscope

Prestigieux et d’envergure, le village compte près d’un hectare de pavillons artisanaux et
culturels où près de cinq cents acteurs culturels et entrepreneurs se sont côtoyés au quotidien.
« Avec les quelques cent-douze pavillons où l’art, la culture et l’artisanat occupent une place importante, le Village s’illustre comme un véritable kaléidoscope de ce qu’est la francophonie », affirme alors Michaëlle Jean, secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Ceci étant, l’artisanat dans toute sa splendeur a aussi ravi tous ceux qui se sont perdus dans ce site. Des produits artisanaux comme odes à la Grande île, mais surtout à la Francophonie et ses pays membres, promettent émerveillement et découvertes à tous ceux qui y sont passés.

Sans doute l’une des attractions phares au sein du Village de la Francophonie, 

le pavillon du Royaume du Maroc a attisé la curiosité du public avec son artisanat des plus riches.

Participation de différents pays

En plus des divers stands d’exposition représentant les valeurs et la force de la culture et de l’économie malgaches, le public a également bénéficié de la participation des autres pays membres par le biais des multiples événements festifs programmés dans les différents sites. Désigné maire de ce Village de la Francophonie, Ntsoa Randriamifidimanana souligne « Ce village est un espace destiné à promouvoir les échanges et à nouer les amitiés avec la communauté francophone. Un lieu de rencontre où les valeurs de la francophonie et où une unité à travers la diversité culturelle sont valorisées dans nos pavillons et les scènes que l’on proposera au public ». Toute une épopée culturelle à travers la francophonie était ainsi à vivre au sein du Village, du pavillon haut en couleurs du Maroc qui a été le plus prisé par le public, à celui de la Côte d’Ivoire qui est des plus enjoués, mais aussi ceux du Québec et de l’OIF.

Infatigables percussionnistes tout aussi talentueuses que charmantes,

les jeunes filles de la troupe Bloco Malagasy ont rythmé la vie du Village de la Francophonie.

Textes : Andry Patrick Rakotondrazaka
Photos : Mamy Mael – Claude Rakotobe – Ihandry Randriamaro 
Serge Maryl

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